L’actualité du jour est tout d’abord marqué, par la présidentielle et le face à face, ce matin pour nous entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen

Les deux finalistes à la présidentielle ont commencé leur débat sur les chapeaux de roue ou 8 thèmes ont été abordés par les deux candidats à 3 jours du second tour.

Emmanuel Macron a reproché à Marine Le Pen de « dépendre » du pouvoir russe en raison de son prêt contracté auprès d’une banque russe pour l’élection présidentielle de 2014.

Marine Le Pen a affirmé qu’elle avait toujours été et resterait «totalement libre» face à la Russie, reprochant à son interlocuteur de faire preuve de malhonnêteté.

Sur l’Europe, « Votre projet consiste à sortir de l’Union Européenne, a rétorqué Emmanuel macron à la candidate de RN et vous mentez sur la marchandise, car l’Europe est une copropriété, on ne peut pas décider seul de ripoliner la façade », a poursuivi Emmanuel Macron.

Concernant, la thématique du pouvoir d’achat, préoccupation numéro un des Français selon les sondages, les deux adversaires se sont accrochés sur leurs propositions respectives d’incitations à augmenter les salaires et primes, chacun accusant l’autre de faire croire que les hausses seront « automatiques ».

La cheffe de file du Rassemblement national a défendu sa proposition de geler « les cotisations patronales » en cas d’augmentation à hauteur de « 10% des salaires jusqu’à 3 fois le Smic ».

Emmanuel Macron et Marine Le Pen se sont aussi opposés sur l’âge de départ à la retraite.

Alors que le chef de l’Etat souhaite porter progressivement l’âge du départ à la retraite à 64 ou 65 ans, la candidate du RN veut rester « entre 60 et 62 ans ».

Le ton est aussi monté lors d’un échange sur le port du voile.

Les lieutenants des deux candidats ont défendu leurs champions pendant ce débat télévisé.

Attaque sur la réforme des retraites d’Emmanuel Macron ou sur la crédibilité internationale de Marine Le Pen, les députés La France insoumise (LFI) soulignaient «l’ennui mortel» de la soirée.

En attendant, et à trois jours, du second tour de l’élection présidentielle, les intentions de vote se stabilisent

Emmanuel Macron reste favori, au niveau nationale, d’après le dernier sondage quotidien Ipsos Sopra Steria paru juste avant ce débat télévisé. Le chef de l’Etat recueille 56,5 % des intentions de vote, contre 43,5 % pour Marine Le Pen. A chaque fois, la marge d’erreur est de plus ou moins 3,2 points. L’écart entre les deux candidats augmente donc de nouveau 0 à 13 points, tout en restant beaucoup plus bas que celui finalement survenu en 2017.

Des reports de voix plutôt à l’avantage d’Emmanuel Macron ?

39 % des électeurs de Jean-Luc Mélenchon au premier tour comptent voter pour le président-candidat au second tour. C’est aussi le cas de 40 % des sondés ayant voté pour Valérie Pécresse et de la majorité de ceux ayant glissé un bulletin de vote pour le candidat écologiste Jadot dans l’urne, soit 59 %.

Le président sortant reste le favori.

63 % des Français interrogés estiment qu’Emmanuel Macron sera réélu, contre seulement 17 % qui pronostiquent une victoire de Marine Le Pen. Même au sein de l’électorat de la candidate RN au second tour, un tiers des votants pensent qu’elle sera battue.