Politique : Dernière journée de discussions à Paris pour les élus calédoniens

Ils vont recevoir, ce soir les conclusions des travaux réalisés depuis la semaine dernière. Interrogé, la présidente de la province Sud, Sonia Backes a indiqué avant le terme de cette rencontre parisienne, que le troisième référendum binaire semble inévitable. Le travail se fait maintenant sur son lendemain.

Selon elle, les indépendantistes n’ont pas apporté de réponses à un certain nombre de questions.

Ils ne savent pas comment financer cette indépendance. On le savait, la situation est plus claire a-t-elle dit.  L’État a affirmé, poursuit Sonia Backes que si la Nouvelle-Calédonie décidait d’être indépendante, il serait compliqué de la soutenir de la même façon.

Quid notamment, sur la double nationalité par exemple, car l’état a clairement expliqué, poursuit Sonia Backes, que ça ne serait pas le cas pour tous le monde.

Sur les conséquences du Non, il y a notamment un point qui devra être revu c’est le corps électoral qui ne peut plus rester gelé. Pour SONIA Backes, l’État doit affirmer un certain nombre de choses.

 Depuis, le marathon a repris, HIER pour les délégations calédoniennes.

Au programme, rendez-vous avec le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, et Sébastien Lecornu. A noter également une invitation cette nuit pour nous du président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand, avec les principaux membres de la mission d’information sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie.

En conclusion, la journée de mardi, ce soir pour nous, sera dédiée notamment aux conclusions de cette séquence parisienne sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie. Du coté indépendantiste, on souhaite aller jusqu’au bout de l’Accord de Nouméa et organiser ce troisième et dernier référendum à l’automne 2022. Le document de 44 pages, rédigé par l’État sera retravaillé, des éléments évoqués aux cours des discussions y seront intégrés, précisent les équipes du ministère. Le document remanié sera rendu public d’ici quelques semaines.