Sonia Backès apporte son soutien à Emmanuel Macron

La présidente de la province Sud a achevé une tournée de rencontres à Paris, par un entretien à l’Élysée avec le Président de la République, Emmanuel Macron. Au cœur des débats : les discussions sur l’avenir, mais aussi la question du corps électoral. Un entretien de Sonia Backès pour Océane FM.

Une semaine parisienne studieuse pour Sonia Backès qui aura donc rencontré le 1er ministre Jean Castex, le ministre de l’Économie Bruno Lemaire, les représentants de différents groupes politiques, mais aussi les responsables d’Eramet et de Trafigura. Cette séquence politique s’est donc achevée par un tête-à-tête avec Emmanuel Macron auquel la présidente de la province Sud apporte son soutien pour l’élection présidentielle d’avril prochain.

« Ces élections présidentielles ont une saveur et une importance toutes particulières, nous a dit Sonia Backes, parce que les discussions sur l’avenir sont prévues jusqu’en juin 2023 et doivent nous permettre de trouver le nouveau statut de la Nouvelle-Calédonie dans la république Française. On a besoin d’avoir un Chef de l’État qui connaisse bien la Nouvelle-Calédonie, et j’ai senti chez Emmanuel Macron un attachement sincère à la Nouvelle-Calédonie et pas seulement pour des enjeux électoraux ou géostratégiques, mais bien un attachement réel et sincère. La Nouvelle-Calédonie besoin a besoin d’un Président de la République qui nous accompagne dans le bon sens, c’est la raison pour laquelle je soutiendrai sa candidature. »

Sonia Backès a informé de sa démarche la présidente du comité de soutien à la candidature d’Emmanuel Macron, à savoir le maire de Nouméa Sonia Lagarde, comité au sein duquel sont déjà engagés un certain nombre d’élus proches de Sonia Backès, ainsi Christopher Gygès, Françoise Suvé, Alesio Saliga ou Willy Gatuhau.

Rouvrir le corps électoral

« Avec le Président de la République, nous avons abordé la réouverture indispensable et urgente du corps électoral », nous a également dit Sonia Backès. La possibilité que la question soit abordée à l’occasion d’une révision constitutionnelle a été posée sur la table.

« Il reste moins de trois mois avant les élections présidentielles, précise Sonia Backès, donc rien ne va se passer durant ce laps de temps parce qu’il ne peut y avoir de modification constitutionnelle, mais ce qui est important c’est d’avoir l’engagement du candidat Emmanuel Macron que je soutiens, ce qui est évidemment le cas pour faire évoluer ce corps électoral. »

Au sujet des discussions sur le futur statut, la présidente de la province Sud a rappelé la nécessité que tout le monde soit associé aux discussions, « d’abord et avant tout les Calédoniens, nous a-t-elle dit, en rappelant que l’État va lancer une grande consultation démocratique à laquelle tous les Calédoniens seront invités à participer. A noter par ailleurs qu’interrogée sur les sujets calédoniens d’actualité, Sonia Backes estime qu’il ne faut pas que la réforme de la fiscalité présentée par le gouvernement Mapou soit adoptée en l’état et immédiatement. Elle se prononce également fortement en faveur de la disparition du CESE tel qu’il est conçu actuellement, et dans le cadre des discussions sur le nouveau statut, songe à la création d’une institution nouvelle et totalement représentative de la société civile calédonienne.