La présidente de la province Sud et secrétaire d’État, Sonia Backès a annoncé sa candidature à l’élection sénatoriale

À 47 ans, Sonia Backès en a fait l’annonce hier après-midi en présence de nombreux élus et militants des Loyalistes. Le Parlement, et notamment le Sénat, auront un rôle important dans la réforme constitutionnelle et c’est ce qui l’a incité à briguer ce mandat aux élections sénatoriales du 24 septembre au nom de la majorité présidentielle. Pour l’heure, le nom de son suppléant sera rendue publique ultérieurement.

Cette candidature s’effectue en accord avec le Rassemblement/LR allié au mouvement « Tous Calédoniens » du maire de Boulouparis, Pascal Vittori.

Pour soutenir la démarche des non-indépendantistes, Sonia Backes a d’ailleurs rappelé que sur 578 grands électeurs, un potentiel de 200 voix environ sont attendus pour les Loyalistes, et 80 pour le Rassemblement/LR et d’une vingtaine pour Tous Calédoniens. Selon la présidente de la Province Sud, les indépendantistes peuvent compter sur 247 grands électeurs. Elle rappelle ainsi que lors de la dernière élection locale au Sénat, les parlementaires élus, ont obtenu 255 voix. Une façon de souligner que sans unité, un risque existe pour les non-indépendantistes.

Alors, au regard du non-cumul des mandats, quel sera le choix de Sonia Backes qui est déjà secrétaire d’État en charge de la citoyenneté et présidente de la Province Sud.

Est bien, la cheffe de file des loyalistes se donne du temps pour choisir. Elle pourra compter sur le soutien de plusieurs élus municipaux ainsi que celui du député Nicolas Metzdorf mais également le soutien de Sébastien Lecornu. Le ministre des Armées et ancien ministre des outremers.

Et à ce jour, on compte donc officiellement trois candidatures non indépendantistes aux sénatoriales, à savoir : celle de Pierre Frogier, de Georges Naturel et de Sonia Backes.