Les discussions avec les délégations politiques calédoniennes ont débuté hier à Matignon

Les délégations sont entrées dans le vif du sujet. Les délégations ont été reçues en compagnie des membres du groupe de travail « nickel » à l’Hôtel de Matignon. Ensuite, Elisabeth Borne a prononcé un discours devant les délégations indépendantistes et non-indépendantistes calédoniennes. Élisabeth Borne « forme le vœu » que ces réunions débouchent sur « un accord politique ».

Le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer a reçu, place Beauvau, les délégations indépendantistes et non indépendantiste qu’il a pu réunir en trilatérale.

Le ministre a tout d’abord salué cette reprise de dialogue historique entre l’ensemble des partenaires, qui démontre leur volonté de se tourner vers l’avenir ». Une réunion durant laquelle il a aussi proposé un « projet d’accord ambitieux » pour l’avenir institutionnel de l’archipel, et annoncé un déplacement sur place en octobre.

Six thématiques sont à l’ordre du jour.

Il s’agit bien évidement du statut de la Nouvelle-Calédonie au sein de la République. Mais aussi les institutions locales, le corps électoral et la citoyenneté calédonienne, l’exercice de l’autodétermination, les compétences, les mesures économiques et financières, les mesures d’application de l’accord.

La secrétaire d’État, Présidente de la Province Sud et membre des loyalistes, Sonia Backes, s’est exprimé à l’issue de la réunion Place Beauvau avec Gérald Darmanin :

« On a été largement entendu dans notre proposition de méthode […] et on va continuer dans les discussions ! ». A-t-elle dit. Concrètement, Sonia Backes fait également savoir qu’il a été fait l’annonce d’un calendrier clair : soit il y a un accord trouvé au mois de novembre, soit la réforme constitutionnelle sera présentée avec exclusivement le dégel du corps électoral, dit-elle.

Cette réforme sera adoptée début 2024, ce qui permettra d’organiser les élections provinciales dans les temps, a poursuivi Sonia Backes.

Aujourd’hui, et demain vendredi, les discussions continuent en trilatérales. La chef de file des loyalistes explique sa détermination avec sa délégation pour défendre, dit-elle, l’intérêt des calédoniens et pour redonner de la visibilité, de la stabilité, de la prospérité à la Nouvelle-Calédonie.