Politique : Le travail sur les implications du Oui et du Non ont débutés hier, pour cette 2e journée d’échanges

Ainsi les responsables calédoniens à l’exception de Pierre Frogier ont débuté leur première journée de travail en présence du ministre des outremers Sébastien Lecornu. Les travaux portent sur les implications du Oui et du Non au niveau du droit international et interne. Nos élus de se ensuite pencher sur la monnaie, les accords commerciaux et le nickel, avant de passer aux finances publiques.

Deux annonces ont été faites en début de journée. Les délégations seront reçues ce soir au ministère des Armées par le général François Lecointre, chef d’Etat-major des armées, puis lundi 31 mai, elles rencontreront également Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères.

L’Union calédonienne a rendu public à travers un communiqué signé de son Président Daniel Goa, les propositions nouvelles, qu’elle a faite devant le Premier ministre pour un Oui préparé et partagé :

Cela se traduit par une demande de discussion préalable de la double nationalité avec l’Etat, négociation d’une convention d’interdépendance pour garantir au pays l’accompagnement de la France.

Mention du lien constitutionnel avec la France au titre XIV de la Constitution (et non plus dans le titre XIII), choix du transfert de la loi organique au pays comme Constitution provisoire après le Oui, période transitoire du Oui de 2022 jusqu’au renouvellement des élus en 2024.

Puis durant la mandature du pays qui serait indépendant, en 2024-2029 la préparation et l’adoption de sa Constitution soumis à référendum des Calédoniens….

Tous ces chantiers nécessitent selon l’UC un an de préparation pour un Oui préparé et partagé et une future consultation qui rassemblerait tous les Calédoniens.

L’UC propose donc de préparer une sorte d’indépendance-association (convention d’interdépendance) avant la prochaine et dernière consultation de façon à rassurer sur le OUI.