« Le dialogue, ce n’est pas les ultimatums »

Intervention remarquée la nuit dernière pour nous de Sébastien Lecornu à l’Assemblée Nationale. En réponse à une question du député Philippe Gomès, le ministre des Outremers a eu l’occasion de préciser le point de vue de l’État quant à la tenue du référendum. « Les formations politiques indépendantistes qui se battent depuis des années pour le référendum, a rappelé Sébastien Lecornu, et qui l’ont demandé en avril dernier ne veulent plus aller à ce référendum du 12 décembre, là où les formations politiques qui ne l’ont pas demandé souhaitent que ce référendum se tienne le 12 décembre. » Estimant que pour des raisons économiques, budgétaires, industrielles et sociales, l’année 2022 sera sans doute très difficile pour la Nouvelle-Calédonie, le ministre a souligné que « cette date du 12 décembre, elle se justifie aussi parce que nous avons imaginé cette période de transition », ajoutant une précision importante : « cette date n’est pas consensuelle, la précédente ne l’était pas non plus, mais c’est la compétence de l’état que dans définir la date aussi pour définir un intérêt général. » Sébastien Lecornu a confirmé qu’une décision serait prise dans les heures où les jours à venir, enfin au sujet de la position des indépendantistes, il a eu cette mise en garde : « il nous faudra nous parler dans les jours qui viendront, le dialogue ce n’est pas les ultimatums, c’est aussi une capacité à se retrouver. »