Cette mobilisation concerne les agents titulaires et contractuels. Tous réclament, depuis aout 2022, une revalorisation de la valeur du point à hauteur de 3,5 %. Plus de 20 000 actifs et 6000 retraités sont concernés.

Une réunion de négociation entre le gouvernement et l’intersyndicale a débuté hier matin.

Celle-ci a repris dans l’après-midi, après que la délégation de l’intersyndicale a été reçue par Emmanuelle Khac, du groupe Calédonie Ensemble, et présidente de la commission de la fonction publique du Congrès. Au sortir de la réunion au Congrès, l’intersyndicale a annoncé une nouvelle journée de mobilisation aujourd’hui. Une marche est organisée depuis 8 heures entre la baie de la Moselle et le Haut-Commissariat. Les représentants syndicaux seront ensuite à nouveau reçus au Congrès, mais cette fois par les groupes politiques.

Toujours en lien avec ce mouvement de grève général de la fonction publique, les mairies se sont organisées et les établissements scolaires aussi.  

Les enseignants n’étant pas tenus de déclarer en amont leur statut de gréviste, les municipalités ont été obligées d’anticiper et de s’organiser. A Paita, l’ensemble des écoles communales resteront fermées encore aujourd’hui, et le service de transport scolaire a aussi été suspendu pour la journée. Dans les autres communes de l’agglo et tout comme à Nouméa, des perturbations sont à prévoir encore aujourd’hui.

Dans le Nord, une soixantaine de personnes se sont postées hier, devant la mairie de Koné.

Dans le même temps, d’autres mouvements sociaux ont été recensés devant le vice-rectorat, devant les directions du gouvernement, et devant la recette principale de l’OPT. Cette mobilisation a aussi eu un impact sur le contrôle aérien et chez les pompiers de l’aéroport de Magenta. Un service minimum a été mis en place par l’aviation civile.