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L’avenir de la Nouvelle-Calédonie sera au centre des échanges prévus par Emmanuel Macron, lors de sa visite.

today24/07/2023

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L’avion présidentiel est attendu à 19 h aujourd’hui, à la Tontouta. Le président sera accompagné durant ce déplacement du tout nouveau ministre délégué aux Outre-mer, Philippe Vigier. Il sera toutefois dirigé par son ministre de tutelle Gérald Darmanin, très investi dans les dossiers calédoniens. Il se dit même que le Ministre des Armées, Sébastien Lecornu pourrait être du voyage.

Demain, le chef de l’État recevra à 7 h 30 les honneurs militaires place Bir-Hakeim.

Mais c’est mercredi après-midi qu’Emmanuel Macron s’adressera aux calédoniens à 14h30, place de la Paix à Nouméa, au cours d’un discours officiel ouvert à l’ensemble de la population.

En matinée, sa journée sera consacrée en grande partie à ce bras de fer institutionnel. Emmanuel Macron doit réunir (indépendantistes) et (non indépendantistes). Parmi ces défis : l’environnement, l’économie, la jeunesse et, bien sûr, le futur statut de l’archipel. Le Président de la République participera à une séquence avec les jeunes au Centre culturel Tjibaou, puis direction, la province Nord. Le chef de l’État doit parler environnement et érosion du littoral, à Touho.

La veille de l’arrivée sur le territoire du chef de l’État, des Rafales de l’armée de l’air se sont posé à l’aéroport de la Tontouta. Il s’agit d’un détachement de la mission « Pégase 23 » actuellement déployée dans le Pacifique. D’ailleurs, deux d’entre eux, passeront demain matin à 07h45 au-dessus de la place Bir Hakeim à une altitude d’environ 270 m et une vitesse de 700 km/h pour saluer le président de la République et la population calédonienne à l’occasion de la cérémonie de prise d’armes qui se tiendra demain.  Ils se dirigeront vers la mer puis effectueront deux tours de Nouméa.

En outre, ultime intention de cette visite, pour le chef de l’État, mettre la Nouvelle-Calédonie « au cœur » du « rayonnement à l’international » et des « intérêts stratégiques » de la France « dans l’Indopacifique ». Avant de se rendre jeudi au Vanuatu et vendredi en Papouasie-Nouvelle-Guinée pour « réengager la France » dans cette région.

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