A la une

Éric Zemmour s’adresse aux Calédoniens

today08/12/2021 1

Arrière-plan

 Retour


Dans un long message vidéo, le désormais candidat à l’élection présidentielle évoque la Nouvelle-Calédonie et son avenir.

Rappelant le processus en cours et le choix des Calédoniens à deux reprises en faveur de la France, il dit

« sa conviction que c’est dans la France que les différentes identités qui peuplent la Nouvelle-Calédonie pourront pleinement s’épanouir pacifiquement. Je veux dire aujourd’hui, à nos compatriotes Kanak, que je comprends leur lutte et que je la respecte »,

ajoutant qu’il faudra toutefois que les Calédoniens dans leur ensemble accepte le verdict des urnes. Pour Éric Zemmour, les trois victoires du NON montreront que la volonté populaire des Calédoniens se sera exprimée de manière claire et incontournable, et que l’État, sur lequel Éric Zemmour émet de vives critiques, devra respecter ce choix et un statut durable dans la République devra être arrêté.

« Ce nouveau statut, dit-il, devra mettre un terme aux entorses qui ont pu être faites, en Nouvelle-Calédonie, aux principes les plus fondamentaux de la démocratie. Je pense bien sûr au dégel du corps électoral ainsi qu’au rétablissement d’une équité de traitement entre les différentes ethnies du territoire. »

Et ce nouveau statut dont il s’agira pendant 18 mois de définir les contours, Éric Zemmour estime « qu’il devra s’appuyer sur ses collectivités provinciales dont les contours correspondent le plus aux différentes populations du Territoire. » Commentant la non-participation des indépendantistes, Éric Zemmour affirme que

« personne n’est propriétaire de votre vote. Tous les Calédoniens qui le souhaitent doivent s’exprimer le 12 décembre. »

Enfin, dans un monde dont il souligne les dangers, le candidat à la présidentielle assure que « la France a une chance unique de comprendre un territoire d’outre-mer aussi beau et attachant que le vôtre. Et vous aussi, vous avez la chance unique d’être Français dans cette région du monde aussi contestée. » Aussi précise-t-il, « seule la voie d’indépendance stratégique que je propose, peut permettre à la France de redevenir suffisamment puissante pour imposer ses vues dans le Pacifique. »

0%